Vingt et un jour après la déclaration à Abidjan du Premier ministre guinée Bah Oury annonçant le retour à l’ordre constitutionnel en décembre 2025, la présidence a indiqué qu’elle n’était pas encore “en mesure de donner une date’’ pour la prochaine élection présidentielle.

Devant un panel d’investisseurs à Abidjan le 12 mai dernier, le Premier ministre Bah Oury avait annoncé que le “21 septembre 2025, le référendum constitutionnel sera organisé, et décembre 2025, à la fois la présidentielle et les législatives’’.

Le secrétaire général et porte-parole de la présidence guinéenne, le général Amara Camara a affiché ce jeudi 22 mai ses réserves quant à un retour à l’ordre constitutionnel, lors d’une conférence de presse.

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“J’ai entendu récemment une prise de parole du Premier ministre, chef du gouvernement, qui a dit que cette année, on va coupler telle élection et telle élection. En tant que porte-parole de la présidence, je ne suis pas en mesure de vous donner une date des élections, mais nous voulons faire de cette année, conforme à la déclaration du chef de l’État, une année électorale, a affirmé le général Amara Camara.

Et la première des choses, c’est d’avoir une Constitution. Vous voyez aujourd’hui l’engouement et tout ce que cela suscite d’aller vers des élections. Nous aussi, on le ressent puisqu’on vit parmi vous.

Nous voulons effectivement aller vers une normalisation, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Quand nous aurons une Constitution, après, on avancera », a-t-il assuré.

Toutefois, il a confirmé que le référendum constitutionnel se tiendrait bel et bien le 21 septembre prochain.

Serge Alain Koffi